L’itinéraire
Puerto Jimenez et Corcovado
Nous franchissons assez facilement la frontière entre le Panama et le Costa Rica. Après un premier contrôle dans le bus, nous nous rendons au guichet de la douane costaricienne, où l'on nous signale que nous devons d'abord passer au guichet panaméen...ben oui, avant le cachet d'entrée, il faut d'abord le cachet de sortie... bravo, les aventuriers ;-) Demi-tour donc vers le Panama, où nous obtenons ledit cachet pour un dollar chacun. Nous repassons ensuite au premier guichet pour le cachet d'entrée, et ... Costa Rica, nous voilà !!
Les différences entre les deux pays ne nous sautent pas au yeux dans un premier temps, si ce n'est que nos "fondas" deviennent des "sodas", servant du "cassado de pollo" à la place du "pollo asado"...mais nous ne tardons pas à découvrir que la vie ici est beaucoup plus chère ! |
Nous faisons une étape en chemin avant d'atteindre Golfito, où nous prenons le "ferry" vers Puerto Jimenez (le petit bateau bleu sur la 1ère photo), un petit village calme et paisible, vraiment agréable. Notre hostel l'est tout autant sauf vers 5h du matin...où l'on est réveillé par les ara rouges...mais on ne va pas s'en plaindre, c'est plutôt une chance ;-) Nous sommes proches du Parque Nacional Corcovado, un des derniers refuges de cette espèce. C'est d'ailleurs là que nous nous rendons le lendemain, avec notre guide Cristian, qui est aussi notre logeur. La route pour y arriver est vraiment mauvaise, mais le trajet est ponctué d'arrêts pour nous permettre d'observer un paresseux, des singes araignées, des singes écureuil, un toucan, et un iguane. Arrivés à Carate, il faut encore marcher une bonne heure avant d'atteindre l’entrée du parc, mais encore une fois, le temps passe vite, car nous observons un fourmilier niché dans un arbre, une très jolie grenouille très toxique, des chauve-souris endormies, et un basilic.
Une fois dans le parc, nous continuons nos observations : singes hurleurs, coatis, aras rouges et toucans, caracaras. Nous nous arrêtons à une rivière où les filles peuvent patauger un peu avant de rebrousser chemin. Sur le retour, nous longeons la plage et son déferlement de vagues qui nous fascine. Nous croisons à nouveau le fourmilier, qui est descendu de son arbre et ne semble pas dérangé le moins du monde par les jeux des singes-écureuils. Ceux-ci poussent la curiosité jusqu'à descendre au sol, mais filent dare dare dès que les filles les approchent.
Une magnifique journée riche en découvertes, qui n'auraient certainement pas été possibles sans l'oeil aiguisé d'un guide. (et je vous passe l'utilité de ce dernier pour éviter de croiser le chemin de pumas, jaguars et autres boas constrictors !) Au final, nous avons marché un bon 13 km...chapeau à nos poussinettes qui ont été bien courageuses !!
Une fois dans le parc, nous continuons nos observations : singes hurleurs, coatis, aras rouges et toucans, caracaras. Nous nous arrêtons à une rivière où les filles peuvent patauger un peu avant de rebrousser chemin. Sur le retour, nous longeons la plage et son déferlement de vagues qui nous fascine. Nous croisons à nouveau le fourmilier, qui est descendu de son arbre et ne semble pas dérangé le moins du monde par les jeux des singes-écureuils. Ceux-ci poussent la curiosité jusqu'à descendre au sol, mais filent dare dare dès que les filles les approchent.
Une magnifique journée riche en découvertes, qui n'auraient certainement pas été possibles sans l'oeil aiguisé d'un guide. (et je vous passe l'utilité de ce dernier pour éviter de croiser le chemin de pumas, jaguars et autres boas constrictors !) Au final, nous avons marché un bon 13 km...chapeau à nos poussinettes qui ont été bien courageuses !!
Uvita et le Parque Marino Ballena
Deux bus et 4h de route pour rejoindre notre étape suivante : Uvita. Le premier, bien confortable, le second... un peu moins. Nous nous plaignions des "nevera" panaméens, ces bus-frigos dans lesquels la climatisation est poussée à fond, mais la version bondée et sans air-co n'est pas plus agréable !
La raison de notre présence à Uvita est son parc marin, le Parque Marino Ballena, dont la particularité est sa forme en queue de baleine. A marée basse, l'eau se retire en laissant apparaître une langue de sable - le tombolo. Nous nous y promenons jusqu'à la "queue" et nous baignons longuement, d'un côté puis de l'autre. La plage et le paysage alentour sont absolument sublimes, et nous sommes vraiment heureux d'être venus ! Sur le chemin du retour, les petits sodas colorés du village de Bahia nous font de l'oeil. Nous nous arrêtons dans l'un d'eux pour goûter à leur délicieux casados. A deux pas de notre hospedaje, se trouve la cascade d'Uvita. Nous décidons d'aller faire un plongeon dans l'eau fraîche...un pur bonheur par cette chaleur !! Comme la pluie nous rattrape dans l'après-midi, nous en profitons pour faire une pause laverie, et nous concentrer un peu sur l'école tout en préparant la suite du voyage. |
Quepos et le Parque Manuel Antonio
Si Quepos n’a pas beaucoup de charme, elle nous a permis de voir un joli coucher de soleil le long de sa marina Pez Vela. Elle est en outre un bon point de départ pour visiter le Parque Manuel Antonio, qui se trouve à 10 minutes de bus.
Ce parc est beaucoup plus touristique que les autres, les chemins sont pour la plupart asphaltés et très bien balisés. Nous quittons assez vite le chemin principal pour nous balader jusqu’à la cascade. C’est Clara qui gagne au jeu du "qui va trouver l’animal le plus intéressant?" : elle repère une sorte de pic rouge très joli. Nous avons également la chance de revoir la jolie grenouille verte et noire, ainsi qu’un tout petit serpent. Sur le chemin principal, nous observons des capucins, des iguanes...mais toujours pas de paresseux. Sans guide, c’est assez compliqué car ils sont souvent haut perchés. On nous en renseigne finalement un qui dort en boule en bordure de plage, bien haut, en effet! Un porc-épic, tout aussi endormi, est quant à lui beaucoup plus visible. |
Nous profitons un moment de cette plage magnifique et partageons, bien malgré nous, nos sandwiches avec un raton-laveur un peu voleur...
Nous nous baladons encore jusqu'à la plage d’Espadilla avant de nous diriger vers la sortie, et croisons le chemin d’un agouti.
Notre destination suivante est la station balnéaire de Jacó, qui est apparemment très prisée des Ticos... et des Américains On nous l’avait recommandée pour ses jolis couchers de soleil, et nous ne sommes pas déçus. L’endroit est également réputé pour le surf, et l’on comprend assez vite pourquoi. Nous passons une belle journée de détente à jouer avec les filles dans les vagues déchaînées. Un peu de "repos" et de bronzette avant d’attaquer la visite de la capitale...
Nous nous baladons encore jusqu'à la plage d’Espadilla avant de nous diriger vers la sortie, et croisons le chemin d’un agouti.
Notre destination suivante est la station balnéaire de Jacó, qui est apparemment très prisée des Ticos... et des Américains On nous l’avait recommandée pour ses jolis couchers de soleil, et nous ne sommes pas déçus. L’endroit est également réputé pour le surf, et l’on comprend assez vite pourquoi. Nous passons une belle journée de détente à jouer avec les filles dans les vagues déchaînées. Un peu de "repos" et de bronzette avant d’attaquer la visite de la capitale...
San José
La capitale costaricienne ne sera pas un coup de coeur pour nous. Même si nous avons apprécié quelques endroits, comme le Parque Nacional et le Parque Central, nous n'avons pas trouvé la ville très jolie. La Catedral Metropolitana et le Teatro Nacional valent toutefois le coup d'oeil. Nous recommandons également la visite du Museo Nacional de Costa Rica, qui nous a beaucoup plu. Il n'est pas énorme mais présente une jolie collection d'objets précolombiens, et coloniaux. On peut également y voir un petit Mariposario avec quelques spécimens de papillons dont le morpho bleu. En outre, le bâtiment qui l'abrite est très joli, de style colonial avec une jolie cour intérieure.
San José n'a pas bonne réputation, et l’on nous a mis en garde à plusieurs reprises... Chaque habitation est soigneusement grillagée et habillée de barreaux aux fenêtres, et les policiers bien armés sont partout. Mais malgré cela, nous n'avons pas ressenti d'insécurité. |
Tortuguero
Arriver à Tortuguero est toute une aventure en soi. Depuis San José, il faut prendre 2 bus et un petit bateau, mais le trajet en vaut la peine. On traverse d’abord le paysage montagneux et verdoyant qui entoure la capitale puis la région des bananeraies. On en croise beaucoup qui sont la propriété des entreprises Chiquita et Dole.
Après, la route devient plus difficile, fort caillouteuse, jusqu'à l'embarcadère. Le bateau, quant à lui, nous fait faire une agréable balade d’1h30 à travers les canaux qui mènent à Tortuguero que l’on surnomme à juste titre "la petite Amazonie". C’est vraiment magnifique, la végétation est incroyable ! Notre première impression sur le lieu est plutôt mitigée car, à peine débarquės, les guides locaux nous tombent dessus pour essayer de nous vendre un tour à tout prix... |
Et puis finalement, nous nous laissons gagner par le charme de l’endroit, coloré et animé...il y a justement une fête de la tortue qui se prėpare.
Nous profitons un peu des belles vagues et de la petite piscine tout près de laquelle nous découvrons une famille de singes hurleurs en plein repas. Un peu plus loin, ce sont des aras bleus qui nous attirent par leurs cris. Bleus sur les ailes car le reste du corps est plutôt vert! Clara est ravie : ce sont ses préférés "depuis qu’elle est bébé "
Nous aurons donc vu les deux espèces présentes au Costa Rica.
Puisque le lieu et la saison sont tout indiqués, nous avons choisi de voir la ponte des tortues. Départ à 21h pour une balade de 2 km et demi...un peu tard pour les filles, mais la perspective de voir une tortue verte les tient éveillées. Arrivés sur la plage protégée, on nous en signale une qui est en train de préparer son nid, et nous devons attendre qu’elle commence à pondre avant de pouvoir s’approcher.
Bien sûr, nous ne sommes pas seuls, 3 autres groupes s’agglutinent à tour de rôle au bord du nid, suivant des yeux la lumière rouge du guide braquée sur le derrière de la tortue. Les filles sont impressionnées et heureuses de pouvoir assister à ce spectacle ! On voit vraiment bien les oeufs, et même si nous avons la désagréable sensation "d'une observation à la chaîne", nous avons bien conscience de vivre un moment privilégié. Pendant qu’elle recouvre ses oeufs, à grandes giclées de sable, on aperçoit, grouillant sur la plage, une cinquantaine de bébés tortues qui filent jusqu’à la mer ! Lena s’est endormie, mais Clara s’émerveille... Deux minutes plus tard, c’est la maman qui retourne dans l’eau, épuisée. On l’accompagne du regard, faute de pouvoir l’aider, jusqu'à ce qu’elle disparaisse... magique !
Au début de la saison, elles viennent pondre par centaines, mais nous sommes vraiment à la fin et nous avons eu de la chance d’en voir une !
Une autre activité recommandée par les guides est le tour en bateau pour admirer la faune et la végétation. Il nous tentait bien, mais comme nous avions déjà pris le bateau la veille et le prendrons encore le lendemain pour rentrer, nous y avons renoncé.
Nous profitons un peu des belles vagues et de la petite piscine tout près de laquelle nous découvrons une famille de singes hurleurs en plein repas. Un peu plus loin, ce sont des aras bleus qui nous attirent par leurs cris. Bleus sur les ailes car le reste du corps est plutôt vert! Clara est ravie : ce sont ses préférés "depuis qu’elle est bébé "
Nous aurons donc vu les deux espèces présentes au Costa Rica.
Puisque le lieu et la saison sont tout indiqués, nous avons choisi de voir la ponte des tortues. Départ à 21h pour une balade de 2 km et demi...un peu tard pour les filles, mais la perspective de voir une tortue verte les tient éveillées. Arrivés sur la plage protégée, on nous en signale une qui est en train de préparer son nid, et nous devons attendre qu’elle commence à pondre avant de pouvoir s’approcher.
Bien sûr, nous ne sommes pas seuls, 3 autres groupes s’agglutinent à tour de rôle au bord du nid, suivant des yeux la lumière rouge du guide braquée sur le derrière de la tortue. Les filles sont impressionnées et heureuses de pouvoir assister à ce spectacle ! On voit vraiment bien les oeufs, et même si nous avons la désagréable sensation "d'une observation à la chaîne", nous avons bien conscience de vivre un moment privilégié. Pendant qu’elle recouvre ses oeufs, à grandes giclées de sable, on aperçoit, grouillant sur la plage, une cinquantaine de bébés tortues qui filent jusqu’à la mer ! Lena s’est endormie, mais Clara s’émerveille... Deux minutes plus tard, c’est la maman qui retourne dans l’eau, épuisée. On l’accompagne du regard, faute de pouvoir l’aider, jusqu'à ce qu’elle disparaisse... magique !
Au début de la saison, elles viennent pondre par centaines, mais nous sommes vraiment à la fin et nous avons eu de la chance d’en voir une !
Une autre activité recommandée par les guides est le tour en bateau pour admirer la faune et la végétation. Il nous tentait bien, mais comme nous avions déjà pris le bateau la veille et le prendrons encore le lendemain pour rentrer, nous y avons renoncé.
Cahuita et le Parque Nacional Cahuita
Nous arrivons à Cahuita après avoir fait une étape à Cariari et pris 3 bus. Ambiance "Caraïbes" dans cet agréable petit village en pleins préparatifs d’Halloween. Ça tombe bien, les filles étaient vraiment tristes de ne pas pouvoir le fêter cette année! Nous nous attablons dans le centre pour souper, et croisons un "maquilleur" improvisé qui propose de grimer Clara.
Elle est heu-reuse !! Les jeunes du coin se regroupent en fanfare sur la place et mettent de l’ambiance. Et puis tout à coup, vision plus qu’improbable, une maman paresseux choisit ce moment pour déambuler dans les rues avec son bébé, le long du câble électrique! Le bébé d’environ 6 mois était en période d'apprentissage, se décrochant et se raccrochant à sa maman quant il était fatigué de la suivre. Ils seront pour nous, les paresseux d’Halloween ! |
Le lendemain, nous partons visiter le parc national de Cahuita. L’entrée est gratuite, il faut simplement faire une donation pour l’entretien et l'aménagement du parc. Nous sommes dimanche, et la plupart des locaux s’arrêtent à la plage, magnifique, ceci dit ! Nous nous promenons sur le sentier qui longe la mer et offre des vues splendides sur les petites plages de sable blanc. La promenade est vraiment agréable, le bruit des vagues nous accompagne tout au long du sentier. Nous rencontrons quantités de petits lézards, de crabes, libellules, papillons et une belle araignée ainsi qu’une minuscule grenouille toute brune. Nous croisons également de mignons petits écureuils, des singes capucins et hurleurs, et une jolie couleuvre haut perchée.
Nous profitons d’un petit bout de plage isolé avant de rebrousser chemin et nous mangeons un bout au bar jouxtant le parc pour que les filles puissent encore un peu profiter de la baignade.
A l’entrée de notre logement, je repère un fin serpent en train d’engloutir un petit lézard à l’endroit où Clara et moi avions chacune détecté une de ces grenouilles vertes et noires, si belles mais si mortelles... ce sont nos 5èmes du voyage. Nous commençons à être bonnes à ce petit jeu de repérage, surtout Clara ! Dernière surprise avant de repartir, le fils de la maison nous demande si on a vu le paresseux qui a élu domicile dans leur manguier avec son bébé de 6 jours... Elle n’est pas très haut perché mais elle dort, et nous laisse tout de même apercevoir son museau. Un beau cadeau d’adieu !
Nous profitons d’un petit bout de plage isolé avant de rebrousser chemin et nous mangeons un bout au bar jouxtant le parc pour que les filles puissent encore un peu profiter de la baignade.
A l’entrée de notre logement, je repère un fin serpent en train d’engloutir un petit lézard à l’endroit où Clara et moi avions chacune détecté une de ces grenouilles vertes et noires, si belles mais si mortelles... ce sont nos 5èmes du voyage. Nous commençons à être bonnes à ce petit jeu de repérage, surtout Clara ! Dernière surprise avant de repartir, le fils de la maison nous demande si on a vu le paresseux qui a élu domicile dans leur manguier avec son bébé de 6 jours... Elle n’est pas très haut perché mais elle dort, et nous laisse tout de même apercevoir son museau. Un beau cadeau d’adieu !
San José
Nous repassons par la capitale pour faire une étape entre Cahuita et Monteverde... et contre toute attente, notre deuxième visite nous plaît beaucoup plus. Nous nous promenons dans les rues du Barrió Amon et ses belles demeures, et découvrons d’autres parcs bien agréables, dont le Parque España et sa jolie fontaine. En traversant le Parque Nacional, nous remarquons un attroupement : ce sont des musiciens et danseurs panaméens célébrant leur fête nationale. Nous qui étions déçus de la rater au Panama, voilà qui est réparé ; -)
Nous décidons ensuite d’aller visiter le Parque Bolivar, qui est en fait un petit zoo. Les filles sont contentes, et c’est vrai que la balade est plutôt chouette.
Nous y avons notamment vu quelques grenouilles endémiques et joliment colorées que nous ne verrons sans doute pas dans la nature.
Nous décidons ensuite d’aller visiter le Parque Bolivar, qui est en fait un petit zoo. Les filles sont contentes, et c’est vrai que la balade est plutôt chouette.
Nous y avons notamment vu quelques grenouilles endémiques et joliment colorées que nous ne verrons sans doute pas dans la nature.
Santa Elena et Monteverde
Nous commençons notre exploration de la région par la réserve de Santa Elena (Reserva Bosque Nuboso Santa Elena). La magie opère directement. Les arbres sont couverts de mousse et une légère brume enveloppe la forêt de mystère... Nous empruntons deux sentiers qui montent et descendent à travers cette forêt de nuages (cloud forest). Le premier, assez court, nous emmène jusqu’à une tour du haut de laquelle il est possible d’apercevoir le volcan Arenal... quand il est dégagé. Le deuxième nous plonge encore un peu plus au coeur de la réserve et ses chants d’oiseaux. Nous verrons quelques chenilles, de jolis papillons, des oiseaux, et bien sûr une végétation incroyable !
Le lendemain, nous partons nous promener sur les passerelles du parc Selvatura. Nous entrons d’abord dans un jardin remplis de colibris qui viennent se nourrir aux divers petits abreuvoirs. Ils se servent volontiers de nos doigts comme reposoir ! Nous nous engageons ensuite sur le chemin qui mène à la première des huit passerelles. Évoluer ainsi au niveau de la canopée est vraiment impressionnant! La végétation est fort similaire à celle de Santa Elena toute proche, mais vu d’en haut, c’est encore plus beau! Nous entendons toujours beaucoup d’oiseaux et des singes hurleurs. Nous observons un nid fait de cette fameuse mousse et accroché à une liane d’où rentre et sort un tout petit oiseau orange bien trop rapide pour se laisser photographier. |
L’après-midi, nous nous baladons dans les rues de Santa Elena à la recherche d’un ficus "escalier". Nous finissons par le trouver, après avoir bien raffermi nos mollets dans les interminables montées et rencontré un joli morpho bleu au passage, au bout d’un petit sentier de forêt un peu dissimulé. Un arbre particulier, dans lequel Clara s'empresse de grimper, suivie de près par son Papa ! Pendant ce temps, Lena et Maman repèrent des capucins dans les arbres à côté. Une maman et son petit nous toisent tranquillement du haut de leur perchoir. Nous en avons déjà croisé quelques-uns depuis notre arrivée, mais c’est toujours un émerveillement de les voir !
Le troisième jour, c’est à la réserve de Monteverde que nous décidons de nous rendre. Bien que plus haute par rapport à la réserve Santa Elena, la végétation est fort semblable, avec des sentiers qui grimpent un moment pour redescendre aussi sec. Plusieurs endroits sur le parcours offrent de jolis points de vue, d’où on aperçoit bien la brume qui s’épaissit. La balade est très agréable, et on ne se lasse pas de cette atmosphère feutrée. Comme dirait Lena : "c’est magique" ! Les bruits de la nature sont omniprésents mais les oiseaux très furtifs. Sans guide, il est très difficile de voir quoi que ce soit.
En sortant, nous apercevons un coati près des tables de pique nique, et une toute belle mante religieuse.
Le troisième jour, c’est à la réserve de Monteverde que nous décidons de nous rendre. Bien que plus haute par rapport à la réserve Santa Elena, la végétation est fort semblable, avec des sentiers qui grimpent un moment pour redescendre aussi sec. Plusieurs endroits sur le parcours offrent de jolis points de vue, d’où on aperçoit bien la brume qui s’épaissit. La balade est très agréable, et on ne se lasse pas de cette atmosphère feutrée. Comme dirait Lena : "c’est magique" ! Les bruits de la nature sont omniprésents mais les oiseaux très furtifs. Sans guide, il est très difficile de voir quoi que ce soit.
En sortant, nous apercevons un coati près des tables de pique nique, et une toute belle mante religieuse.
Volcan Poas
Pour terminer notre séjour au Costa Rica, nous choisissons de séjourner à Alajuela, tout près de l'aéroport. Petite ville sans grand intérêt, avec toutefois une jolie cathédrale.
Notre dernière visite sera le volcan Poas. Nous l’avons choisi car son cratère et sa lagune sont facilement accessibles. La route qui y mène est magnifique, offrant des vues superbes sur la vallée. A notre arrivée, le cratère est noyé dans une brume laiteuse...idem pour la lagune un peu plus haut. Nous décidons de patienter un moment, et nous en sommes récompensés car tout à coup la brume se lève, laissant apparaître la lagune. Nous redescendons vers le cratère, et là, c’est un grand "wouaw" qui nous échappe... c’est vraiment sublime! On distingue bien les fumerolles, qui s’intensifient à intervalles réguliers jusqu’à recouvrir le cratère. Nous restons un long moment à l’admirer avant de repartir. Un beau point final à notre séjour en Amérique Centrale! Pura vida, comme on dit ici ! |
L'Amérique Centrale nous aura demandé un petit temps d'adaptation au début, juste le temps de quitter notre mode de pensée européen et d’adopter un mode de vie itinérant, mais on s’y est fait assez vite.
Quant à la saison des pluies, elle n’est finalement pas si terrible que ça...en gros, il fait beau le matin et il commence à pleuvoir l’après-midi...quand il pleut! Ici, la journée appartient plutôt à ceux qui se lèvent tôt. Au final, nous aurons eu nos plus grosses "draches" à Panama City, Boquete et San José mais elles peuvent se compter sur les doigts de la main...
En résumé, nous avons vraiment apprécié notre séjour en Amérique Centrale qui nous a permis de nombreuses découvertes, aussi étonnantes que variées, que ce soit au niveau culinaire ou de la nature, sans oublier la faune extraordinaire et bien sûr la gentillesse de la population !
Quant à la saison des pluies, elle n’est finalement pas si terrible que ça...en gros, il fait beau le matin et il commence à pleuvoir l’après-midi...quand il pleut! Ici, la journée appartient plutôt à ceux qui se lèvent tôt. Au final, nous aurons eu nos plus grosses "draches" à Panama City, Boquete et San José mais elles peuvent se compter sur les doigts de la main...
En résumé, nous avons vraiment apprécié notre séjour en Amérique Centrale qui nous a permis de nombreuses découvertes, aussi étonnantes que variées, que ce soit au niveau culinaire ou de la nature, sans oublier la faune extraordinaire et bien sûr la gentillesse de la population !