L’itinéraire
Sydney
Nous sommes tous excités d’arriver en Australie...cet atterrissage à Sydney, on se l’est imaginé plus d’une fois ! Et là, eh bien, on y est !! Les filles sautent de joie, et nous aussi ; -)
A Sydney, il y a mille choses à faire... nous y sommes restés une semaine, alors qu’y avons-nous fait? Une première balade dans Hyde Park, sa fontaine, et la Saint Mary Church, que nous rejoignons assez facilement depuis notre logement à Kings Cross. Le Botanical Garden qui mène au célèbre Opéra. Et bien sûr, cette fameuse Baie de Sydney qui nous attire comme un aimant...Circular Quay, Harbour Bridge, Darling Harbour, l’Opéra... on y vient, on y revient, sans jamais s’en lasser. A pied, en métro, en bateau pour une balade mémorable et des vues époustouflantes sur la ville, on adore !!! On en profite pour faire un court arrêt à la plage de Watsons Bay pour y tremper nos pieds à côté d’un pélican peu farouche. |
On se balade également dans le quartier de The Rocks, un des plus anciens de la ville, jusqu’au Harbour Bridge. L’aquarium de Sydney nous fait de l'oeil à chaque fois qu'on passe devant, et on finit par craquer. C’est l’un des plus grands au monde, et il nous permet de voir de nombreuses espèces marines, dont le dugong, quelques raies et requins, et le fameux ornithorynque.
Après toutes ces visites, qui nous laissent toutefois du temps pour l’école du matin, nous décidons d’aller voir la plage de Bondi Beach, assez réputée. On y trouve beaucoup de touristes s’essayant au surf, mais aussi des locaux à côté de qui on réfléchit à deux fois avant de se montrer en maillot...
Nous terminons le séjour par l’inévitable plaine de jeux, et un petit plongeon dans une piscine municipale, qui fait du bien à tout le monde.
Après toutes ces visites, qui nous laissent toutefois du temps pour l’école du matin, nous décidons d’aller voir la plage de Bondi Beach, assez réputée. On y trouve beaucoup de touristes s’essayant au surf, mais aussi des locaux à côté de qui on réfléchit à deux fois avant de se montrer en maillot...
Nous terminons le séjour par l’inévitable plaine de jeux, et un petit plongeon dans une piscine municipale, qui fait du bien à tout le monde.
Blue Mountains
Depuis Sydney, il est assez facile de se rendre aux Blue Mountains en train. Nous nous y sommes donc rendus pour y passer l’après-midi. Il y a bien sûr moyen d’y rester plusieurs jours, mais nous nous sommes contentés de quelques petites balades à la portée des filles.
Pour nous déplacer, nous avons pour une fois opté pour le bus "Hop on, hop off " qui conduit aux points principaux et passe toutes les demies heures. Nous avons fait la balade jusqu’à Katoomba Fall qui offre de jolis points de vue en chemin sur les montagnes bleues. Nous nous sommes ensuite promenés jusqu’à un autre très beau panorama avant de rejoindre l’attraction principale : Echo Point et les Three Sisters, ces trois rochers qui sont l'emblème des Blue Mountains. Effectivement...le paysage y est d’une beauté à couper le souffle ! Nous suivons un des chemins qui mènent à la première des trois Sœurs, à laquelle on accède finalement par un escalier plutôt abrupt et une petite passerelle...à éviter en cas de pluie. A peine arrivés, l’orage nous surprend et nous ne sommes pas trop rassurés, il faut bien le dire... Heureusement, l’averse est de courte durée et nous remontons sans souci. |
Il est ensuite trop tard pour le site des Leura Falls, nous reprenons donc le train, après quelques courses dans un supermarché où un fruit du jour est offert aux enfants. Une belle manière de les faire sainement patienter pendant qu’on arpente les rayons...sympa, ce pays ;-)
New South Wales - Port Macquarie, Goulburn, Canberra
Petit tour d’essai pour s’échauffer les roues : nous partons un peu vers l’Est avant d’entamer notre descente vers le Sud. Première étape : Port Macquarie et la promenade HelloKoala Trail. A l’info touristique, on nous remet un petit fascicule indiquant les lieux où trouver chaque koala ainsi que les artistes qui les ont décorés. Une activité sympa à faire en famille. Lena courait de l’un à l’autre, et Clara s’est bien amusée à les retrouver et les cocher sur son petit folder. Au soir, nous apercevons notre premier Kookaburra, cet oiseau au cri si particulier.
Nous poursuivons notre découverte de l’Australie par l’Australian Wildlife Walkabout Park de Calga, où nous découvrons un bel échantillon de la faune locale, dont les dingos, les échidnés, les wombats et les diables de Tasmanie. Kangourous et wallabies se baladent en liberté dans le parc en compagnie des émeus. Le point fort de la journée sera d’entrer dans l’enclos des koalas au moment du nourrissage et de pouvoir les caresser... Nous suivons également une ranger qui nous donne toute une série d’informations sur les arbres et plantes utiles dans le bush...nous voyons donc en vrai le fameux "tea tree", l’arbre à thé, aux vertus désinfectantes. Nous terminons la balade par quelques explications sur les pétroglyphes aborigènes présents sur le site et quelques belles piqûres de fourmis géantes, les "bull-ants". Nous nous mettons ensuite en route vers la capitale, après un bref arrêt à Goulburn et son mérino géant. Le petit centre d’information qui lui est adjoint retrace l’historique du commerce de la laine en Australie et son développement sur le marché mondial. A Canberra, nous commençons par nous rendre au National Museum of Australia, où les filles se dirigent d’emblée vers les différentes activités proposées. Nous visitons la section dédiée aux premiers Australiens qui débute par un petit film diffusé dans une salle semi circulaire, dont les sièges tournent pour passer à l’écran suivant. Ce musée nous a beaucoup plu, nous l’avons trouvé très intéressant et bien conçu...et en plus il est gratuit ! Nous nous installons ensuite à une terrasse du centre pour déguster une part de gâteau en l’honneur de notre grande Lena, qui a 4 bougies à souffler aujourd’hui ;-) En repartant, nous passons devant Capitol Hill et le Parlement, puis reprenons la route vers l’état de Victoria. |
Victoria - Melbourne et Geelong
Nous nous sommes un peu dépêchés de rejoindre Melbourne car nous voulions être à temps pour assister à l’Open d’Australie à un prix raisonnable. Nous y serons donc pour le 3e tour et pourrons encourager notre David Goffin national, qui l’emportera d’ailleurs contre l’Autrichien Thiem. La journée étant plutôt pluvieuse, les matches extérieurs sont retardés, voire remis, et nous ne verrons pas le dernier double de Lleyton Hewitt...dommage. Mais c’était déjà extraordinaire d’être là !
Après un jour de repos, école, piscine au camping, nous repartons en ville pour voir un peu autre chose que le Rod Laver ;-) Nous commençons par Federation Square et le Ian Potter Centre, qui propose entre autres une belle section d’art aborigène. Celle-ci comprend également une salle pour les enfants, voilà donc nos girls parties pour décorer leur "potterie" en papier mâché. Nous prenons ensuite le tram pour le quartier de Docklands et sa marina. C’est là que se trouve la Melbourne Star, la grande roue qui nous offre un joli panorama sur la ville. |
Avant de quitter Melbourne, nous croisons une dernière fois notre couple de retraités de Münster, avec qui nous avions sympathisé pendant le séjour. Le voyage se poursuit en Tasmanie pour eux, et le long de la Great Ocean Road pour nous. Nous faisons toutefois un petit arrêt pique-nique dans l’est de Melbourne, non loin des ferries pour la Tasmanie justement, avant de prendre la route.
Nous choisissons Geelong, agréable petite ville côtière située juste avant la Great Ocean Road, pour vivre les festivités de l’Australia Day. On nous l’avait recommandée au centre d’infos de Little River pour ses activités le long du Rippleside Park. En effet, il y a de quoi occuper la journée! En plus, tout est gratuit, à part la nourriture et les boissons!! Les filles foncent au "face painting", et ce sont deux petits papillons arborant les couleurs de l’Australie qui en ressortent :-) Les files sont longues, mais nos girls sont patientes...ce n’est pas tous les jours qu’on peut faire tant d’attractions à volonté !
Les bivouacs en camping car commencent à être plus agréables : des parkings de stations Caltex du début, nous passons au camping nature sur des showgrounds ou en bordure de rivière en alternance avec les campings payants. Après les magnifiques aras du Costa Rica, nous avons à présent pour voisins des cacatoès jaunes, blancs ou roses... si mignons mais tellement bruyants! Dans le lointain, on entend aussi les rires moqueurs des kookaburras.
Nous choisissons Geelong, agréable petite ville côtière située juste avant la Great Ocean Road, pour vivre les festivités de l’Australia Day. On nous l’avait recommandée au centre d’infos de Little River pour ses activités le long du Rippleside Park. En effet, il y a de quoi occuper la journée! En plus, tout est gratuit, à part la nourriture et les boissons!! Les filles foncent au "face painting", et ce sont deux petits papillons arborant les couleurs de l’Australie qui en ressortent :-) Les files sont longues, mais nos girls sont patientes...ce n’est pas tous les jours qu’on peut faire tant d’attractions à volonté !
Les bivouacs en camping car commencent à être plus agréables : des parkings de stations Caltex du début, nous passons au camping nature sur des showgrounds ou en bordure de rivière en alternance avec les campings payants. Après les magnifiques aras du Costa Rica, nous avons à présent pour voisins des cacatoès jaunes, blancs ou roses... si mignons mais tellement bruyants! Dans le lointain, on entend aussi les rires moqueurs des kookaburras.
Victoria - Great Ocean Road
Pour notre première nuit le long de la GOR, nous avons la chance d’assister au repas d’un koala, venu s’abreuver puis se délecter de feuilles de fougère à deux pas du camping car...il restera là une bonne heure avant de remonter tant bien que mal dans son eucalyptus. On est comme des gosses!! C’est là qu’on mesure encore une fois toute la chance que nous avons de faire ce voyage...
Nous passons plusieurs jours le long de cette route magnifique qui longe l’océan et ses côtes déchiquetées. La grisaille nous accompagne une bonne partie du trajet, mais a le bon goût de s’éclipser dès que nous décidons de faire une pause plage. L’eau reste toutefois très froide...rien à voir avec notre lagon polynésien ;-) Nous nous arrêtons pour commencer à Lorne, aux Erskine Falls, à Apollo Bay et Kennett River, célèbre pour son Koala Cafe, dont les arbres attirent quelques-unes de ces jolies peluches ainsi que de nombreux perroquets...et de mini-bus de touristes... |
Le jeu, après avoir photographié les koalas, consiste à nourrir les oiseaux avec des graines vendues très chères au café en question. Résultat, tout le monde finit avec 6 perroquets sur les bras et 3 dans les cheveux. Nous nous établissons au camping juste de l’autre côté du chemin de terre, sous les "gum trees" dont raffolent les koalas. Nous ne tardons pas à en repérer deux au-dessus du camping car, et un troisième cheminant bien tranquillement à côté de nous pour y grimper à son tour, sans doute lassé par tous les touristes du café ;-) Les perroquets aussi finissent par rappliquer, et, plus au calme, Clara prend plaisir à leur donner des graines, bien couverte pour éviter les griffures.
Notre campement suivant nous permet d’observer un troupeau de kangourous dans un pré en contrebas. Fascinés, nous restons un moment à les observer en compagnie d’une famille suisse avec qui nous sympathisons. Les enfants se mettent directement à jouer ensemble...et ne se quitteront plus pendant deux jours. Nous les retrouvons en effet aux Twelve Apostles, les fameux rochers de calcaire émergeant de l’océan, et nous décidons de découvrir ensemble le reste du Port Cambell National Park : Loch Ard Gorge, The Arch, London Bridge, et the Grotto. Le soleil finit par se montrer, et donne un éclat particulier à toutes ces merveilles de la nature. Le contraste avec le bleu azur est saisissant...nous pourrions y rester pendant des heures. En repartant du dernier point de vue, nous avons juste le temps de nous arrêter pour laisser passer un échidné en pleine traversée.
Nous continuons jusque Port Fairy, où les filles sont déjà impatientes de retrouver leurs copains.
Nous passons une excellente soirée tous ensemble devant la finale de l’Australian Open.
Au matin, nous retrouvons Simone, Rolf, Shay Linn et Lyan pour une balade jusqu’au phare de la Griffiths Island ... Un dernier super moment ensemble avant de nous quitter ! Ce fut en tout cas une jolie rencontre qui s’inscrit au palmarès de nos plus beaux moments de ce tour du monde !
Notre campement suivant nous permet d’observer un troupeau de kangourous dans un pré en contrebas. Fascinés, nous restons un moment à les observer en compagnie d’une famille suisse avec qui nous sympathisons. Les enfants se mettent directement à jouer ensemble...et ne se quitteront plus pendant deux jours. Nous les retrouvons en effet aux Twelve Apostles, les fameux rochers de calcaire émergeant de l’océan, et nous décidons de découvrir ensemble le reste du Port Cambell National Park : Loch Ard Gorge, The Arch, London Bridge, et the Grotto. Le soleil finit par se montrer, et donne un éclat particulier à toutes ces merveilles de la nature. Le contraste avec le bleu azur est saisissant...nous pourrions y rester pendant des heures. En repartant du dernier point de vue, nous avons juste le temps de nous arrêter pour laisser passer un échidné en pleine traversée.
Nous continuons jusque Port Fairy, où les filles sont déjà impatientes de retrouver leurs copains.
Nous passons une excellente soirée tous ensemble devant la finale de l’Australian Open.
Au matin, nous retrouvons Simone, Rolf, Shay Linn et Lyan pour une balade jusqu’au phare de la Griffiths Island ... Un dernier super moment ensemble avant de nous quitter ! Ce fut en tout cas une jolie rencontre qui s’inscrit au palmarès de nos plus beaux moments de ce tour du monde !
Victoria -The Grampians
Après la Great Ocean Road et ses rochers de calcaire sculptés par l’érosion de la pluie et l’océan, nous bifurquons vers les montagnes des Grampians.
Une première petite mise en jambes nous emmène vers le Picaninny, avant de poursuivre vers Halls Gap, d’où partent la majorité des balades et treks. Nous choisissons d’abord de visiter le centre aborigène de Brambuk, où les filles s’essayent à la peinture sur boomerang. Nous poursuivons ensuite vers deux points de vues : le Boroka et le Reed Lookout. Le lendemain, nous partons pour une des promenades les plus prisées, celle du Pinnacle. Le sentier passe au beau milieu des rochers, le paysage est grandiose. Nous nous baladons tous avec beaucoup de plaisir, les filles adorent escalader et marchent tout du long sans se plaindre. Arrivés au sommet, nous grimpons sur le Pinnacle pour voir la vallée qui s’étend à nos pieds. Nous y voyons surtout un inconscient qui s’est assis dans une niche de la falaise, un peu en contrebas sur la gauche. |
Nous nous demandons bien comment il a fait pour arriver là, et surtout comment il va faire pour s’en extirper... Ne souhaitant pas voir la suite, nous partons pique-niquer un peu plus loin, pestant un peu contre ce mauvais exemple. Cinq petites minutes plus tard, les cris horrifiés de ses amis nous parviennent...le type est tombé trente mètres plus bas... Un silence glacial s’installe, jusqu’à ce qu’il finisse par leur répondre. Nous restons là un moment sans savoir trop quoi, puis, ne pouvant rien faire pour les aider, nous repartons passablement choqués guettant les bruits de l’hélicoptère de sauvetage. (Celui-ci mettra plusieurs heures à parvenir jusqu’à lui, et nous apprendrons le lendemain qu’il s’en est sorti sans trop de mal). Le retour est du coup nettement moins amusant, nous tentons de rassurer nos filles du mieux que nous pouvons, mais elles sont perturbées. Nous reprenons le camping car et partons nous installer au camping le plus central de Halls Gap, juste derrière la plaine de jeux que viennent visiter un troupeau de kangourous. Une bonne glace pour récompenser nos marcheuses achève de calmer les esprits. Nous terminons la journée par un morceau de gâteau, surmonté de sept bougies, que notre Clara souffle en un coup...sous le regard très intéressé des kookaburras.
Le lendemain, nous nous promenons jusqu’aux Venus Baths, toujours dans les rochers. L’endroit est à nouveau magnifique! De petits bassins naturels ont été creusés dans la roche ocre, et par cette chaleur, c'est une bénédiction! Nos cocottes s’en donnent à coeur-joie ;-)
En quittant les Grampians, nous nous arrêtons pour aller voir le "bunjils shelter", un des sites aborigènes sacrés de la région. Le "bunjil", le créateur, y est représenté avec deux dingos.
Nous nous arrêtons également à Dadswells Bridge pour dîner et voir le koala géant, notre deuxième sculpture de l’"Australia’s Big Things" après le mérino géant. Nous poursuivons ensuite notre route vers Adelaide.
Le lendemain, nous nous promenons jusqu’aux Venus Baths, toujours dans les rochers. L’endroit est à nouveau magnifique! De petits bassins naturels ont été creusés dans la roche ocre, et par cette chaleur, c'est une bénédiction! Nos cocottes s’en donnent à coeur-joie ;-)
En quittant les Grampians, nous nous arrêtons pour aller voir le "bunjils shelter", un des sites aborigènes sacrés de la région. Le "bunjil", le créateur, y est représenté avec deux dingos.
Nous nous arrêtons également à Dadswells Bridge pour dîner et voir le koala géant, notre deuxième sculpture de l’"Australia’s Big Things" après le mérino géant. Nous poursuivons ensuite notre route vers Adelaide.
South Australia - Adelaide et Port Augusta
Nous voilà à notre dernier arrêt en bord de mer, dans le sud de l’Australie en tout cas. Nous y restons trois jours et en profitons pour nous reposer un peu avant la longue traversée de l’Outback. D’Adelaide, nous verrons surtout le South Australian Museum, vraiment très instructif, dont une grande partie est dédiée aux aborigènes. Nous en apprenons un peu plus sur le "Dreaming" ou "Dreamtime"- le cycle de la création selon leurs croyances, ainsi que sur la signification de certaines peintures. A noter que le musée est totalement gratuit. Nous nous baladons ensuite au centre-ville, dans le Central Market, le Town Hall, et la cathédrale. Le soir, nous flânons dans les dunes pour admirer le coucher de soleil sur l’océan.
Notre étape suivante, Port Augusta, est la porte d’entrée vers l’Outback. Nous nous attardons au Visitor Center qui possède un musée très bien fait sur le sujet. Un bon petit avant-goût de ce qui nous attend, avec en plus quelques légendes expliquant la naissance de la lune et des étoiles, ainsi que des différentes montagnes. Toute l’histoire et l’évolution de la région y sont relatées, depuis les premiers explorateurs à la naissance du chemin de fer. |
Ensuite, c’est parti pour 3000 km d’Outback! La route est quasi déserte, avec de temps en temps des panneaux indiquant le prochain téléphone d’urgence à 90 km, l’hébergement le plus proche à 400... Nous prenons plaisir à nous arrêter dans les "roadhouses", ces stations-essence au beau milieu de nulle part.
Le paysage est magique, tout est rouge rouge rouge, avec les Flinders Ranges en toile de fond et de temps en temps quelques émeus ou ...une vache qui traverse... seule.
Prochaine étape, Coober Pedy !
Le paysage est magique, tout est rouge rouge rouge, avec les Flinders Ranges en toile de fond et de temps en temps quelques émeus ou ...une vache qui traverse... seule.
Prochaine étape, Coober Pedy !
South Australia - Coober Pedy et l’Outback
Ville née de l’exploitation de l’opale, Coober Pedy apparaît comme un mirage au milieu du désert. Elle a quelque chose de fascinant qui ne s’explique pas...Ici tout est rationné - eau, électricité,...
La majorité des gens vivent sous terre, ce qui les protège de la chaleur écrasante les mois d’été, où les températures peuvent atteindre les 50 degrés... Nous visitons une de ces habitations, qui fait partie du Umoona Opal Mine & Museum. Chaque pièce doit comporter un conduit d’aération donnant sur l’extérieur afin de pouvoir respirer correctement. Le musée est en réalité une ancienne mine réhabilitée. Nous y discutons un moment avec Georges, chercheur d’opale d’origine grecque établi ici depuis 50 ans, et très fier de nous expliquer son métier! Il figure d’ailleurs dans un des reportages vidéo du musée, ce dont il est également très fier. La visite nous emmène dans les tunnels, montre des veines d’opale non exploitées, l’évolution des méthodes et outils utilisés, ainsi que la réplique d’un "dugout", logement des tout premiers mineurs. Après cette visite, en français par une compatriote, nous nous prenons au jeu et partons faire un peu de "noodling" dans les zones autorisées. Les filles ramassent quelques jolies pierres brillantes qu’elles prennent pour de l’opale. Leur enthousiasme fait plaisir à voir :-) Clara s’acharne tout particulièrement...elle veut absolument en trouver ! |
Nous visitons également un hôtel et une cathédrale, tous souterrains.
Avant de repartir le lendemain, nous visitons une mine toujours en exploitation, qui nous fait cette fois découvrir les différentes machines utilisées, dont les fameuses Caldwell et les "Blowers", sortes d’aspirateurs géants qui rejettent la poussière en surface pour former les taupinières que l’on voit partout dans le paysage. Nous observons le travail de Gaby, qui trie les roches pour différencier les bonnes opales des "potch", celles qui ne valent rien. Clara est très intéressée par ses explications, à tel point que Gaby lui donne un petit sachet avec quelques "chutes". A la sortie, elle trouve encore un petit bac de roches à laver, qu’elle ne quitte que pour aller creuser elle-même dans la "noodling zone" avec sa sœur, afin d’accroître leur fortune :-)
En chemin, nous nous arrêtons à la "Dog fence", une énorme clôture placée sur des milliers de kilomètres pour empêcher les dingos de venir attaquer le bétail. Le paysage environnant est quasi lunaire, d’ailleurs les locaux l’appellent le "moonlike landscape". Nous y croisons un troupeau d’émeus dans le lointain. Nous continuons jusqu’aux Breakaways, un ensemble de rochers qui étaient autrefois rattachés aux Stuart Ranges. Deux d’entre eux retiennent particulièrement notre attention : le "Castle" ou "Salt and Pepper", comme le nomment les Australiens, ou "les deux chiens assis" selon les aborigènes. Ces deux collines aux reliefs identiques ont été érodées de manière différente, le blanc plus rapidement que le brun.
Nous reprenons ensuite la Stuart Highway en direction du Centre Rouge tant attendu !
Avant de repartir le lendemain, nous visitons une mine toujours en exploitation, qui nous fait cette fois découvrir les différentes machines utilisées, dont les fameuses Caldwell et les "Blowers", sortes d’aspirateurs géants qui rejettent la poussière en surface pour former les taupinières que l’on voit partout dans le paysage. Nous observons le travail de Gaby, qui trie les roches pour différencier les bonnes opales des "potch", celles qui ne valent rien. Clara est très intéressée par ses explications, à tel point que Gaby lui donne un petit sachet avec quelques "chutes". A la sortie, elle trouve encore un petit bac de roches à laver, qu’elle ne quitte que pour aller creuser elle-même dans la "noodling zone" avec sa sœur, afin d’accroître leur fortune :-)
En chemin, nous nous arrêtons à la "Dog fence", une énorme clôture placée sur des milliers de kilomètres pour empêcher les dingos de venir attaquer le bétail. Le paysage environnant est quasi lunaire, d’ailleurs les locaux l’appellent le "moonlike landscape". Nous y croisons un troupeau d’émeus dans le lointain. Nous continuons jusqu’aux Breakaways, un ensemble de rochers qui étaient autrefois rattachés aux Stuart Ranges. Deux d’entre eux retiennent particulièrement notre attention : le "Castle" ou "Salt and Pepper", comme le nomment les Australiens, ou "les deux chiens assis" selon les aborigènes. Ces deux collines aux reliefs identiques ont été érodées de manière différente, le blanc plus rapidement que le brun.
Nous reprenons ensuite la Stuart Highway en direction du Centre Rouge tant attendu !
Northern Territory - Uluru et Kata Tjuta
Cette fois, ça y est, nous entrons dans le Northern Territory, quatrième et dernier état (qui a en fait le statut de territoire) de notre périple en Australie. Nous sommes toujours en plein Outback, dans la région de la Central Australia. La terre est de plus en plus rouge et fluide. Nos girls attendent depuis un moment déjà de voir le fameux rocher rouge, comme elles disent...et là, il est tout proche. Mais d’abord, c’est le Mount Conner qui se profile à l'horizon... d’une ressemblance frappante avec son célèbre voisin!
Nous arrivons dans l’après-midi, la chaleur est accablante, les mouches omni-présentes. Nous nous demandions ce qu’avaient sur le visage tous ces gens que nous croisions...nous avons vite compris! Nous ne tenons pas 5 minutes...direction le magasin le plus proche pour nous procurer les indispensables filets à mouches - très seyants, il faut bien le dire :-) Nous pouvons poursuivre plus sereinement notre balade. Dans le camping car, l’enthousiasme est à son comble. Dès les premières vues furtives sur le rocher sacré, les filles se mettent à crier "Uluru, Uluru, je le vois !!!" C’est vrai qu’il en impose...il est magnifique... |
Avant de nous en approcher plus, nous passons par le centre de visiteurs, afin de nous informer un peu sur la culture Anangu et sur les endroits "sensibles". Certains sites sont en effet sacrés, et il est demandé de ne pas les photographier. Uluru, anciennement Ayers Rock, a été rendu aux aborigènes en 1984 et actuellement co-géré par Parks Australia. Même si l’ascension est autorisée en un endroit bien précis, les aborigènes insistent fortement pour que l’on fasse preuve de respect en y renonçant...encore une fois, c’est leur rocher ancestral et il est sacré à leurs yeux.
De loin, il paraît lisse et parfait, mais en réalité, sa surface est truffée d’anfractuosités et de crevasses. Celles-ci s’expliquent par de nombreuses légendes sur Kuniya la femme python et Liri l’homme serpent, qui y auraient plongé à plusieurs reprises.
Nous nous contentons de la courte Kuniya Walk avant de rentrer nous rafraîchir, car il fait vraiment trop chaud.
Le lendemain, nous assistons au lever du soleil sur Kata Tjuta (anciennement les Olgas), l’autre merveille du parc national. Quelques minutes de patience, et l’astre solaire fait éclater les teintes rouges-orangées sur le rocher terne quelques secondes plus tôt. Sublime!
Nous partons ensuite nous balader jusqu’à la Walpa Gorge. Il fait bien meilleur tôt le matin. Nous renonçons toutefois à faire le tour d’Uluru à pied (11 km) car à 10h, il fait déjà 32 degrés... Nous revenons l’après-midi pour en faire le tour en camping car puis assister au coucher du soleil sur le rocher mythique.
Comme on est un peu à l’avance, on s’offre le luxe de cuisiner notre repas du soir avec vue sur Uluru... Géant...
Les couleurs sont magnifiques, on en prend plein la vue...
De retour au camping, nous retrouvons Lisa et Luc, nos voisins suisses qui sillonnent l’Australie pendant 6 mois. Un couple de tourdumondistes, Flore et Johan, se joignent à nous pour un très bel échange...sur le voyage bien sûr ;-) Nous passons une bien agréable soirée en leur compagnie à tous, un bel épilogue à notre séjour dans cet endroit magique.
De loin, il paraît lisse et parfait, mais en réalité, sa surface est truffée d’anfractuosités et de crevasses. Celles-ci s’expliquent par de nombreuses légendes sur Kuniya la femme python et Liri l’homme serpent, qui y auraient plongé à plusieurs reprises.
Nous nous contentons de la courte Kuniya Walk avant de rentrer nous rafraîchir, car il fait vraiment trop chaud.
Le lendemain, nous assistons au lever du soleil sur Kata Tjuta (anciennement les Olgas), l’autre merveille du parc national. Quelques minutes de patience, et l’astre solaire fait éclater les teintes rouges-orangées sur le rocher terne quelques secondes plus tôt. Sublime!
Nous partons ensuite nous balader jusqu’à la Walpa Gorge. Il fait bien meilleur tôt le matin. Nous renonçons toutefois à faire le tour d’Uluru à pied (11 km) car à 10h, il fait déjà 32 degrés... Nous revenons l’après-midi pour en faire le tour en camping car puis assister au coucher du soleil sur le rocher mythique.
Comme on est un peu à l’avance, on s’offre le luxe de cuisiner notre repas du soir avec vue sur Uluru... Géant...
Les couleurs sont magnifiques, on en prend plein la vue...
De retour au camping, nous retrouvons Lisa et Luc, nos voisins suisses qui sillonnent l’Australie pendant 6 mois. Un couple de tourdumondistes, Flore et Johan, se joignent à nous pour un très bel échange...sur le voyage bien sûr ;-) Nous passons une bien agréable soirée en leur compagnie à tous, un bel épilogue à notre séjour dans cet endroit magique.
Northern Territory - West MacDonnell Ranges
Depuis que nous sommes en camping car, nous avons rencontré beaucoup de "Grey Nomads", ces retraités qui parcourent l’Australie dans leurs énormes caravanes, comme ce couple avec qui nous avons terminé la soirée de l’Australia Day. Ils sont en général toujours enclins à la discussion et pas du tout avares en anecdotes sur leur mode de vie. Ils sont également de bon conseil. C’est l’un d’entre eux qui nous a chaudement recommandé les MacDonnell Ranges, où nous avons choisi de nous arrêter au détriment du Kings Canyon. Nous pensions y trouver plus de fraîcheur...eh bien c’est raté ! Nous nous contentons donc de toutes petites balades, qui sont finalement assez variées. Après avoir observé d’énormes termitières, nous entamons notre découverte des lieux par le Standley Chasm, deux falaises lisses et abruptes qui s’ouvrent sur un passage étroit. Il y fait bien frais, nous y restons un moment à observer les jeux de nos cocottes. Nous filons ensuite bien vite vers Ellery Creek Big Hole, un trou d’eau entre de superbes gorges. La chaleur a eu raison de notre courage, nous nous baignons dans ce cadre enchanteur et son eau bien fraîche...jusqu’à ce qu’un "plouf " douteux et les cris d’un nageur nous en fassent sortir... mais non, pas de crocodile ici, juste une fausse alerte :-) Nous avions l’intention d’y camper sur l’aire gratuite, mais il fait vraiment trop chaud. Nous partons donc pour le camping climatisé et sa piscine.
Le lendemain, puisque nous y sommes, nous nous baignons dans la Glen Helen Gorge...un peu moins francs que la veille, tout de même. En sortant, nous croisons Lisa et Luc, avec qui nous papotons un peu avant de nous mettre en route pour deux points de vue : le Tylers Pass et le Mt Sonder Lookout. Nous nous rendons ensuite aux Ochre Pits, les carrières d’ocre qui servent encore aux aborigènes pour leurs cérémonies. Il fait 40 degrés, la moindre petite marche demande un effort considérable... nous rentrons nous rafraîchir dans la piscine. |
Le lendemain, la chaleur est encore plus étouffante. Nous rentrons vers Alice Springs pour notre dernière nuit en camping car. Ce soir il va falloir tout ranger et se réhabituer aux sacs... Mais en attendant, nous en profitons encore un peu. En chemin, nous nous arrêtons au Simpson Gap, que nous observons de loin. Nous faisons la toute petite Red Gum Walk, et sentons le soleil nous piquer partout. Nous n’insistons pas, et rejoignons notre dernier camping. Et devinez qui nous attend dans la piscine? Lisa et Luc :-) Les filles sont heureuses de les retrouver, et nous passons encore une belle après-midi et soirée avec eux. Si on ne se croise plus, bonne continuation à vous !
Northern Territory - Alice Springs
Ce matin, nous avons rendu à regrets le camping car. Nous nous étions vraiment bien accommodés de ce mode de vie. Retrouver une chambre d’hôtel nous paraît bizarre et nous aurons du mal à délaisser les campings dans un premier temps.
Après une immersion bénéfique dans la piscine, nous flânons un peu dans les rues d’Alice Springs avant de prendre un peu de hauteur. Depuis Anzac Hill, nous avons une très belle vue sur la ville. Le lendemain, nous visitons le musée consacré aux Flying Doctors. Peut-être avez-vous entendu parler de ces médecins sillonnant le bush en avion pour soigner les familles isolées? Leur travail est fascinant. Avant les avancées technologiques, c’est par radio que l’on faisait appel à eux. Aujourd’hui, tout est plus facile, mais pour éviter des déplacements inutiles, un système très simple a été mis sur pied : chaque famille dispose d’une caisse de médicaments de base, chacun étant numéroté. Dans cette caisse figure également la représentation d’un torse humain subdivisé en zones également numérotées. Le patient peut ainsi indiquer au médecin dans quel "numéro" la douleur est survenue, et celui-ci lui indique le numéro de traitement à prendre. Le musée est assez petit mais intéressant. |
Nous traversons ensuite la rue pour nous rendre au Reptile Centre afin d’observer le "thorny devil", ce drôle de petit lézard tout pointu de partout, que nous n’avons pas réussi à voir dans le désert - "il ne sort pas, il fait trop chaud", nous avait expliqué une ranger...ben tiens !! Après quelques serpents, lézards barbu et varans, nous le trouvons dans son enclos. Il est vraiment particulier, mais nous le trouvons génial ! Un petit tour par les terrariums des geckos (très joliment décorés), puis nous assistons à la démonstration au cours de laquelle nous pouvons caresser et prendre un lézard, un lézard barbu et un serpent. Les filles sont un peu stressées mais finissent par les toucher. Durant la visite, nous croisons également Ruby. Cette gentille femelle varan (ici, ils disent "goanna") se balade en liberté dans l’infrastructure et apprécie beaucoup les caresses sur le dos! Un beau divertissement pour toute la famille!
Nous retrouverons demain la Stuart Highway en direction de Darwin, que nous parcourrons en voiture cette fois.
Nous retrouverons demain la Stuart Highway en direction de Darwin, que nous parcourrons en voiture cette fois.
Northern Territory - Stuart Highway et les Devils Marbles
Au fil de l’Explorer Highway, l’autre nom de la Stuart, le paysage de terre rouge disparaît par moment sous une végétation plus verte pour réapparaître quelques kilomètres plus loin. La route est ponctuée de "champs" de termitières, de roadhouses et de road trains, ces énormes camions tirant derrière eux jusqu’à cinq remorques. Ceux que nous croisons en ont en général trois, parfois quatre. Nous traversons également le Tropique du Capricorne, dépassons le "Big Man" d’Aileron (notre troisième sculpture des Australia’s Big Things après le mérino et le koala) et arrivons finalement à la Devils Marbles Conservation Reserve, ou Karlu Karlu. Ces curiosités géologiques nous interpellent vraiment. Leur forme de bille toute ronde est bien évidemment due à l’érosion, mais leur cas semble isolé.
Le lendemain, nous poursuivons notre route d’explorateurs accompagnés par de fortes pluies intermittentes, qui nous rappellent que la "wet season" n’est pas terminée. On comprend assez vite la fréquence des panneaux annonçant la "floodway", route inondable... |
Nous nous arrêtons encore dans un de ces roadhouses tellement typiques, avant de faire une pause prolongée dans le Daly Waters Pub, renseigné sur toutes les cartes. Nous craignons un peu le piège à touristes, mais nous sommes agréablement surpris. Nous découvrons un authentique pub de bush, au milieu de nulle part ou presque, où quelques "blokes" de tous âges sont attablés en terrasse autour d’une bière. L’un d’eux finit par s’en aller, au volant de sa voiturette d’invalide, saluant nos filles d’un grand coup de chapeau avant de filer à toute allure sur le chemin de terre. On est en plein Never never, et on s’attend vraiment à voir débarquer Mick Dundee avec un croco... (pour les fans de Crocodile Dundee). Nous poursuivons un peu à regrets notre longue route vers Katherine, nous amusant toujours à observer les termitières, de toutes les tailles et d’un peu toutes les formes. Certaines ressemblent à des cathédrales, d’autres sont réellement géantes et atteignent 2 à 3 mètres de haut !
Northern Territory - Katherine et le Nitmiluk, Darwin et le Kakadu
Nous sommes entrés dans le Top End depuis un moment déjà. La moiteur tropicale augmente à mesure que nous remontons vers le Nord. A Katherine, il fait étouffant. Nous décidons de faire une balade en bateau dans les gorges du Nitmiluk National Park. Comme il faut attendre un peu, nous affrontons la chaleur pour faire une partie de la Baruwei Loop Walk jusqu’au point de vue. Le panorama qui s’offre à nous est splendide...même si la montée de toutes ces marches dans la roche pour y arriver nous a fait souffrir...à part Lena, qui les gravit presqu’en courant !
Nous redescendons et longeons la Katherine River pour rentrer au Visitor Centre nous rafraîchir un peu avant de prendre le bateau...qui partira finalement sans nous. La déception est cruelle, mais la balade nous aura toutefois permis de voir un timide wallaby et de bruyantes mais toutes belles chauve-souris dans les arbres ! |
Nous avons décidé de passer nos deux dernières nuits australiennes à Darwin. Ne voulant pas faire l’impasse sur le Kakadu National Park, le plus grand parc national du pays, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, nous y faisons une excursion d’une journée. La majorité des balades sont fermées durant la wet season, par contre la croisière sur la Yellow River est d’autant plus belle, paraît-il. En effet, les wetlands sont très étendus et les cours d’eau, en débordant, se confondent avec les billabongs, permettant ainsi aux crocodiles marins de se prélasser dans ces derniers. C’est principalement pour essayer d’en voir que nous avons fait tout ce chemin...le parc est énorme, les balades que nous comptions faire trop éloignées ou longues pour les avoir terminées avant le départ du bateau, nous ne les ferons donc pas. Heureusement, la croisière nous comble! Nous passons par la Jim Jim Creek, la South Alligator River et le Yellow Billabong (terme aborigène désignant un point d’eau permanent). Nous verrons plusieurs oiseaux, dont l’aigle marin, le king fisher, le darter, des magpie geese, le Jesus bird qui semble marcher sur l’eau, plusieurs serpents, un grenouille et... 4 crocos d’environ 4 mètres! A la fin de leur croissance, ils peuvent en atteindre 6... La lumière au coucher du soleil est bien entendu superbe, et les photos sont loin de rendre justice à la beauté du paysage...
Si l’on veut en profiter pleinement, ce parc mérite qu’on y consacre quelques jours. En une journée, on ne voit pas grand chose, surtout si l’on vient de Darwin (250 km).
Darwin est donc l’étape ultime de notre périple Downunder. Comme à Katherine, et surtout Alice Springs, nous remarquons beaucoup d’aborigènes désoeuvrés errant dans les rues, et souvent assis à l’ombre des arbres dans les espaces verts. Mais contrairement aux mises en garde de nombreux locaux, aucun d’eux ne nous aura importunés...
Nous passons notre dernière journée à flâner sur le Waterfront, où se baigner ne rafraîchit même pas... Nous allons également nous balader du côté de East Point , sans oser mettre un pied dans l’eau à cause des crocodiles et des méduses, puis à Mindil Beach, où le soleil commence à descendre sur l’horizon. Nous retournons sur le Waterfront pour un dernier verre au soleil couchant.
En Australie tout est cool...c’est le pays du "no worries, Mate !" Nous la quittons vraiment à regrets, avec la sensation de n’avoir effleuré qu’une infime partie des trésors qu’elle recèle. Mais nous partons surtout avec de beaux souvenirs gravés dans nos mémoires et l’envie d’y revenir un jour.
Si l’on veut en profiter pleinement, ce parc mérite qu’on y consacre quelques jours. En une journée, on ne voit pas grand chose, surtout si l’on vient de Darwin (250 km).
Darwin est donc l’étape ultime de notre périple Downunder. Comme à Katherine, et surtout Alice Springs, nous remarquons beaucoup d’aborigènes désoeuvrés errant dans les rues, et souvent assis à l’ombre des arbres dans les espaces verts. Mais contrairement aux mises en garde de nombreux locaux, aucun d’eux ne nous aura importunés...
Nous passons notre dernière journée à flâner sur le Waterfront, où se baigner ne rafraîchit même pas... Nous allons également nous balader du côté de East Point , sans oser mettre un pied dans l’eau à cause des crocodiles et des méduses, puis à Mindil Beach, où le soleil commence à descendre sur l’horizon. Nous retournons sur le Waterfront pour un dernier verre au soleil couchant.
En Australie tout est cool...c’est le pays du "no worries, Mate !" Nous la quittons vraiment à regrets, avec la sensation de n’avoir effleuré qu’une infime partie des trésors qu’elle recèle. Mais nous partons surtout avec de beaux souvenirs gravés dans nos mémoires et l’envie d’y revenir un jour.