L’itinéraire
Punta Arenas, Puerto Natales et Torres del Paine
Punta Arenas, un autre endroit mythique de notre voyage qui évoque la découverte du célèbre Détroit de Magellan. Nous sommes à l'extrême sud de la Patagonie chilienne, un autre bout du monde.
Pour ceux qui le souhaitent, il est possible de se rendre à Bahia Inutil, du côté de Porvenir, pour aller voir la colonie de manchots royaux. Depuis Punta Arenas, il faut compter 2h30 de ferry puis encore 2h de trajet en voiture. Ou choisir l’option excursion si l’on n’est pas véhiculé. Nous ne l’avons pas fait, faute de temps. Puerto Natales, notre deuxième étape chilienne avant de retourner quelques jours en Argentine, est une véritable bouffée d'oxygène! Ses petites maisons colorées et les montagnes enneigées tout autour de la ville nous plaisent énormément. Ce sera également notre point de départ pour visiter le Parque Nacional Torres del Paine...un autre coup de coeur de notre tour du monde... Ce parc est absolument splendide, de l’entrée à la sortie. |
Nous l’avons parcouru en voiture, nous arrêtant à de nombreux miradors, notamment ceux offrant de magnifiques panoramas sur les "cuernos" et les "torres". Nous avons beaucoup de chance, le soleil est avec nous et le ciel bleu la plupart du temps. Nous choisissons de faire une promenade jusqu’au mirador des condors, un chemin qui monte sec mais aux vues époustouflantes sur la montagne et la lagune turquoise en contrebas. Nous sommes conquis! Clara nous répète à plusieurs reprises qu’elle adore cet endroit ! Notre petit cabri gambade, grimpe, escalade, redescend le sentier en courant...le bonheur ! Arrivés en haut, le vent souffle fort, mais nous observons quelques condors en vol avant de redescendre. Partout dans le parc, des guanacos paissent tranquillement. Nous ne nous en lassons pas ! Nous rentrons vers notre petit nid douillet enchantés de notre journée.
Nous quittons la Patagonie chilienne, ses troupeaux de guanacos et de moutons bons pour la tonte, pour nous rendre encore quelques jours en Argentine. Nous rejoindrons à nouveau le Chili à hauteur de Puerto Montt.
Nous quittons la Patagonie chilienne, ses troupeaux de guanacos et de moutons bons pour la tonte, pour nous rendre encore quelques jours en Argentine. Nous rejoindrons à nouveau le Chili à hauteur de Puerto Montt.
Valdivia et Pucón
C’est finalement à Valdivia que nous retrouvons le Chili. Cette jolie ville fluviale située entre le Rio Calle Calle et le Rio Valdivia, qui forment le poétique "Chemin de la Lune", nous enchante. On s’y sent vraiment bien. Nous nous promenons un long moment sur le marché aux poissons, flânant entre les étals de fruits de mers et de poissons, très convoités par les oiseaux marins et les lions de mer. Contrairement à la Péninsule Valdés, ici plus de doute, ce sont bien des mâles! Le spectacle nous fascine...ils attendent patiemment qu’on leur jette les restes de la pêche pour les gober en vol...surtout, ne pas se déplacer!! Plutôt balourds sur terre, ils sont par contre très gracieux dans l’eau. En ville, un concert se prépare. Nous y assistons le soir depuis la terrasse de notre hostal de l’autre côté du fleuve.
A Pucón, notre étape suivante, nous décidons de passer une après-midi détente dans les thermes de Los Pozones. Plusieurs bassins naturels descendant graduellement de 48 °C (non testé, on avoue... ) à 36 °C dans un cadre superbe, une rivière coulant en contrebas. Un très bon moment pour petits et grands ! Le lendemain, nous partons à la recherche d’une jolie vue sur le volcan Villarica, toujours en activité. L’indicateur d'activité volcanique sur la façade de la mairie est au vert...pas de danger d’éruption pour le moment ;-) Nous nous promenons donc jusqu’au monastère, qui nous offre un très beau panorama sur la ville, mais point sur le volcan. C’est finalement de l’une des rues parallèles à notre hostal que l’on distingue le mieux son cône parfait d’où s’échappe une légère fumée blanche. |
Valparaiso et Viña del Mar
Valparaiso la mythique...celle des récits de marins, de naufrages, et d’aventures... ce port souvent rêvé, source d'inspiration pour tant d'écrivains, de poètes et de peintres...un véritable enchantement pour les yeux, un cauchemar pour les mollets !! Un paradis pour les artistes où l’insolite côtoie l’incongru dans un désordre harmonieux...on adore! Nous déambulons au gré des collines, d'escaliers de mosaïque en passages colorés, découvrant à chaque pas une perspective différente. Nos balades dans ce dédale de rues et de ruelles manquent juste d’un peu plus de bleu dans le ciel pour être parfaites. Ici, c’est le royaume du street art... chaque parcelle de mur, de réverbère et même de poubelle est décorée de fresques rivalisant d’éclat les unes avec les autres. Les maisons se parent de leurs plus belles couleurs pour égayer des rues parfois un peu sales. Pour grimper tout en haut des différents "cerros", on peut emprunter un des funiculaires circulant à flanc de colline, qui nous épargnent une ou deux volées d’escalier...plutôt bienvenu :-) Ici, dans les hauteurs, hostals et guesthouses fleurissent à chaque coin de rue, offrant à leurs clients les plus belles vues sur la ville et son port. Nous nous attardons surtout sur les cerros Bellavista, Conception, Allegre et San Juan de Dios avant de redescendre nous imprégner de l’ambiance portuaire. Nous passons brièvement par La Sebastiana, maison valparaisienne du poète Pablo Neruda, sans toutefois la visiter. Nous nous promenons encore le long du Muelle Baron, pour observer les pélicans et la colonie de lions de mer.
Nous avons du mal à nous soustraire au charme de Valparaiso pour visiter Viña del Mar... c’est finalement dans l’après-midi de notre dernier jour que nous nous rendons dans cette station balnéaire, distante de quelques arrêts de métro seulement. L’ambiance ici est très différente de celle de sa voisine, le centre ville est agréable avec son allée de palmiers. Nous choisissons la plage de Caleta Abarca pour nous poser un peu. Bonne pioche, on ne voit pas un seul touriste, uniquement des locaux. Nous y passons un très bon moment, sans toutefois pouvoir nous baigner...le Pacifique est plutôt glacé et le vent frais. Ce qui par contre n'effraie pas les pélicans en pleine partie de pêche. |
Santiago
Nous arrivons dans la capitale chilienne au moment de sa parade de Noël. Les vendeurs ambulants ont envahi les rues, devenues piétonnes pour l’occasion. Les filles sont à la fête, lançant des confettis avec les enfants dans la foule. Leur émerveillement est à son comble en découvrant les effigies de leurs personnages de dessin animé préférés sous la forme de ballons géants. Peppa, la Schtroumpfette et les Petits Poneys ont leur préférence...jusqu’à l'apparition du Père Noël !
Le lendemain, cela nous fait tout drôle de voir comme les voitures ont réinvesti les rues. Nous nous promenons depuis notre quartier, Santa Lucia, jusqu'à la Plaza de Armas en passant par le Palacio de la Moneda, le Palais présidentiel. Malgré le trafic, Santiago nous semble agréable et plutôt aérée. Très européenne également. C’est la troisième ville la plus riche d’Amérique latine, celle qui offre la meilleure qualité de vie. On sent bien qu’il y fait bon vivre. |
Le jour suivant, nous visitons La Chascona, une des maisons du poète Pablo Neruda, celle qu’il occupa avec sa compagne Matilde. Une visite très instructive qui nous fait déambuler à travers les méandres de cette demeure pleine de surprises traduisant son amour pour la mer. Quantité d’objets retracent la vie de l’artiste et son appui au Président Allende. Une visite que nous avons tous beaucoup appréciée.
Nous nous baladons encore dans le Mercado Central, le marché couvert, puis en haut du Cerro Santa Lucia, qui dévoile un très beau panorama sur la ville et notamment sur la Gran Torre, la plus haute tour d’Amérique du Sud. Nous en profitons pour goûter le "mote con huesillos", boisson typiquement chilienne à base de blé et de pêches séchées. Nouspassons ensuite une très bonne soirée en compagnie de Natalia, Gilles et Matias... Encore merci à vous pour ce bon moment !
Le lendemain, nous bouclons nos valises, pensant mettre le cap sur l’Ile de Pâques. Il n’en sera rien... Arrivés à l’aéroport, nous apprenons que la compagnie LAN est en grève pour au moins deux jours. On nous assure cependant que nos noms sont sur la liste du prochain vol. Deux jours plus tard, c’est pourtant le même scénario qui nous attend...énervement et déception en plus.
Nous rencontrons un couple de tourdumondistes bien sympathiques, Pauline et Adrien, avec qui nous passons ce moment de galère de manière un peu plus agréable. Nous obtenons logement et transport, et après bien des péripéties, finissons par obtenir un remplacement de notre ticket par un vol pour Papeete après escale à Auckland. Un bien long trajet, mais c’est toujours mieux que rien.
Nous profitons de ces quatre jours supplémentaires pour visiter la Gran Torre, le Cerro San Cristobal (où nous empruntons le plus vieux funiculaire de la ville), faire un passage par la grande plaine de jeux tout près de notre hôtel, et rencontrer le Père Noël...pardon, le "Viejito Pascuero" ;-) Les filles lui écrivent même une lettre qu’elles postent dans sa boîte personnelle. Nous testons aussi les fameux "completos" à la purée d'avocat...terribles ;-)
Santiago marque la fin de notre périple en Amérique latine, et malgré le petit couac final, c’est avec un petit pincement au coeur que nous quittons ce continent magnifique et plein de contrastes. Nous sommes néanmoins soulagés de reprendre enfin l’avion, nous l’espérons sans contretemps, cette fois...
Nous nous baladons encore dans le Mercado Central, le marché couvert, puis en haut du Cerro Santa Lucia, qui dévoile un très beau panorama sur la ville et notamment sur la Gran Torre, la plus haute tour d’Amérique du Sud. Nous en profitons pour goûter le "mote con huesillos", boisson typiquement chilienne à base de blé et de pêches séchées. Nouspassons ensuite une très bonne soirée en compagnie de Natalia, Gilles et Matias... Encore merci à vous pour ce bon moment !
Le lendemain, nous bouclons nos valises, pensant mettre le cap sur l’Ile de Pâques. Il n’en sera rien... Arrivés à l’aéroport, nous apprenons que la compagnie LAN est en grève pour au moins deux jours. On nous assure cependant que nos noms sont sur la liste du prochain vol. Deux jours plus tard, c’est pourtant le même scénario qui nous attend...énervement et déception en plus.
Nous rencontrons un couple de tourdumondistes bien sympathiques, Pauline et Adrien, avec qui nous passons ce moment de galère de manière un peu plus agréable. Nous obtenons logement et transport, et après bien des péripéties, finissons par obtenir un remplacement de notre ticket par un vol pour Papeete après escale à Auckland. Un bien long trajet, mais c’est toujours mieux que rien.
Nous profitons de ces quatre jours supplémentaires pour visiter la Gran Torre, le Cerro San Cristobal (où nous empruntons le plus vieux funiculaire de la ville), faire un passage par la grande plaine de jeux tout près de notre hôtel, et rencontrer le Père Noël...pardon, le "Viejito Pascuero" ;-) Les filles lui écrivent même une lettre qu’elles postent dans sa boîte personnelle. Nous testons aussi les fameux "completos" à la purée d'avocat...terribles ;-)
Santiago marque la fin de notre périple en Amérique latine, et malgré le petit couac final, c’est avec un petit pincement au coeur que nous quittons ce continent magnifique et plein de contrastes. Nous sommes néanmoins soulagés de reprendre enfin l’avion, nous l’espérons sans contretemps, cette fois...